1er mai – Pas de retour à l’anormal

Journée de mobilisation

Ce n’est pas parce que nous sommes confiné.e.s que nous ne profiterons pas du 1er mai, Journée internationale des travailleurs et des travailleuses pour nous faire entendre et revendiquer une société plus juste et plus écoresponsable. Un moment fort de la journée se déroulera à 15 h, lors d’une conférence publique en direct sur Facebook où nous espérons atteindre une audience à la hauteur des plus grandes manifestations du 1er mai !

Dès la mi-avril plusieurs façons de participer à cette mobilisation seront dévoilée sur la page Facebook de l’événement

  • Pas de retour en arrière sur nos conditions de travail
    Nous voulons une véritable reconnaissance des professions axées sur les services et les soins et que cela se reflète, entre autres, sur les salaires.
  • Pas de retour en arrière sur nos conditions de vie
    Nous voulons un réinvestissement important dans notre filet social : services publics, les programmes sociaux et les organismes communautaires.
  • Pas de retour en arrière sur nos conditions d’existence
    Nous voulons des mesures majeures de réduction des gaz à effet de serre et de protection de l’environnement.

Mise en contexte

Le 1er mai 2020 aura une signification toute particulière cette année. La crise de la COVID-19 aura au moins permis de mettre sous un nouvel éclairage les injustices « normales» de notre système économique et politique.
– Dévalorisation des professions axées sur les soins (majoritairement pratiqués par des femmes)
– Dévalorisation des emplois dans le service, livraison, entretien, etc.
– Sous-financement des services publics, des programmes sociaux et des organismes communautaires
– Progression des inégalités économiques et de la pauvreté
– Destruction de l’environnement

Ces injustices sont le cadeau empoisonné des 30 dernières années marquées par l’austérité et la dévalorisation du système public.

Cette réalité n’avait rien de normal. Elle est remplie d’injustices et d’histoires tragiques.

Les crises sanitaires, écologiques ou économiques ont en commun de frapper les plus vulnérables en premier. Elles s’exposent les travailleuses et les travailleurs aux plus grands dangers. Pendant ce temps, l’élite financière se met à l’abri.

Cette réalité n’avait rien de normal. Elle est en train de détruire les écosystèmes qui nous fournissent l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons et la nourriture que nous mangeons.

La crise de la COVID 19 a également mis en lumière une réalité qu’on tente de nous faire oublier depuis trop longtemps : lorsque la volonté politique est là, on peut tout ralentir et changer nos habitudes, on peut mobiliser des populations entières, on peut écouter la science et agir en conséquence.

Pas de retour à l’anormal

Dans quelques mois alors que le virus aura perdu en force, les injustices de notre normalité continueront à exister. Le gouvernement voudra relancer l’économie coûte que coûte en sabrant dans les dépenses publiques et en renflouant les coffres déjà pleins des plus riches. On tentera alors par tous les moyens de nous ramener en arrière. Mais c’est cette normalité que nous ne voulons plus !

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