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Éliminer la pauvreté… ça ne peut plus attendre!

Québec, 17 octobre 2013 – En cette journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, le comité 17 octobre a invité la population à manifester pour dénoncer l’insuffisance des prestations à l’aide sociale. Des dizaines de personnes se sont rassemblées sur le parvis de l’Église Saint-Jean-Baptiste avant de marcher vers le Centre Lucien-Borne.

Avec une prestation de 604 $ par mois, ce qui représente la moitié de la mesure du panier de consommation1, personne ne peut survivre en santé et dans la dignité. « C’est pour illustrer cette situation que notre action symbolise une file d’attente où les chances d’en avoir suffisamment à se mettre sous la dent sont bien minces. Aujourd’hui, nous interpellons la ministre Maltais, responsable de l’emploi et de la solidarité sociale sur ce déni inacceptable des droits humains2, explique madame Gauthier-Tremblay co-porte-parole de l’évènement. »

« On estime qu’une personne sur dix au Québec est incapable de couvrir ses besoins de base. Et pourtant, l’État a les moyens, la responsabilité et le devoir d’agir concrètement pour éliminer de la pauvreté. Une prestation de 604$ par mois ne permet pas la couverture des besoins essentiels comme le logement, l’alimentation, la santé, l’accès à l’information, l’accès aux transports, etc. Imaginez avoir à choisir entre se chauffer et se nourrir! Ne pas avoir l’argent pour se rendre, en autobus bien sûr, à un rendez-vous médical! Ni avoir l’argent pour se faire couper les cheveux avant une entrevue! nous rappelle Madame Bouchard co-porte-parole de l’évènement. »

« Le Québec utilise la mesure du panier de consommation comme référence principale pour calculer la pauvreté. La MPC reconnaît qu’une personne seule a besoin de 1 331 $/mois pour couvrir ses besoins de base3. La prestation «APTE» à l’aide sociale représente à peine 45 % de ce calcul. La prestation avec contrainte temporaire ne représente que 55 % et celle dite de solidarité sociale, 69 %4. Quelle que soit la prestation attribuée, elle est insuffisante. Nous dénonçons cette situation qui est le résultat de choix politiques qui provoquent l’appauvrissement des uns au profit de l’enrichissement des autres, reprend madame Gauthier-Tremblay. »

Le comité 17 octobre composé du Comité de lutte et d’action contre la pauvreté (CLAP-03), le Comité régional de la Marche mondiale des femmes, le Regroupement d’éducation populaire et d’action communautaire (RÉPAC03-12).

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