En action contre la pauvreté

Québec 17 octobre 2022 –  En cette journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, des groupes du Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches (RÉPAC 03-12) et du CLAP 03 sont allés porter les revendications de la population en matière de lutte contre la pauvreté au bureau du Ministère du Travail de l’Emploi et de la Solidarité Sociale afin que la personne qui sera amenée à occuper ce bureau prenne connaissance des besoins auxquels elle devra s’affairer à répondre.

Que les babines suivent les bottines

Durant la campagne électorale, la CAQ de François Legault s’est présentée comme étant soucieuse de l’impact démesuré de l’inflation galopante sur la population québécoise. Pourtant, lors de ses quatre années à la tête du gouvernement, elle a nié la crise du logement, elle n’a haussé que de quelques cennes le salaire minimum et n’a jamais augmenté les prestations d’aide sociales pour suivre l’inflation. “ Il est hors de question qu’elle continue sur cette lancée ! C’est pourquoi, avant même que le ou la ministre soit nommé-e, on veut être très clair sur nos attentes!” s’indigne Danielle Lambert de l’Association pour la défense des droits sociaux de Québec Métropolitain (ADDS QM). 

La voix de la population à la porte du ministre

La veille, les groupes communautaires qui organisaient la manifestation contre l’appauvrissement généralisé ont recueilli la colère et les revendications des personnes appauvries et vivant en situation de pauvreté qui ont trop souvent été ignorées par le gouvernement. Ce sont ces revendications qui ont été portées directement au bureau du Ministère du Travail de l’Emploi et de la Solidarité Sociale. Sur celles-ci, on peut lire :

« Augmenter le salaire minimum! »

« Augmenter les prestations d’aide sociale! »

« Il faut encourager l’entraide plutôt que la pénaliser! »

      « On veut des places en CPE »

Les groupes communautaires continueront à porter ces revendications tant et aussi longtemps qu’il le faudra. Il est inacceptable que notre société laisse une partie de la population vivre dans des conditions aussi précaires ! Sans compter que ces conditions de vie sont vouées à se détériorer encore plus face aux catastrophes climatiques qui secouent de plus en plus intensément la planète.

Share