18 septembre 2023 – La Coalition régionale justice climatique et sociale tient une action symbolique devant la résidence du premier ministre pour exiger des actions environnementales fortes. La coalition promet une année de forte mobilisation après un été marqué par les plus grands feux de l’histoire du Québec, des pluies diluviennes qui ont provoqué d’importantes inondations dans Charlevoix et les journées les plus chaudes jamais enregistrées sur la planète.
« L’été que nous venons de passer devrait être un point de rupture pour nos gouvernements. Nos poumons cherchaient une bouffée d’air pendant que nos forêts, de manière historique, brûlaient sans arrêt, incendiant avec eux notre avenir de moins en moins assuré par les changements climatiques. La jeunesse est éco anxieuse, en colère et en complet désarroi devant l’inaction gouvernementale et ce, depuis plusieurs années. La jeunesse ne se contentera pas de belles paroles et de langue de bois, nous continuerons de nous battre, de nous époumoner dans les rues et de manifester tant et si longtemps que le message s’infiltre au parlement. Nous en avons assez des dommages causés par notre système capitaliste néo-libérale basé sur l’exploitation destructrice de notre planète et de nos sociétés, c’est assez! Il est temps de changer ! » s’insurge Thomas Harton, Association des étudiants et étudiantes en sciences sociales de l’Université Laval
« Les changements climatiques entraînent des conséquences toujours plus grandes. Il ne faut pas oublier les conséquences humaines des catastrophes liées aux changements climatiques, les personnes qui perdent leur maison, brûlées ou inondées et qui doivent être déplacées. Nous ne pourrons pas toujours fermer les yeux, il faut lutter contre les changements maintenant et collectivement. Nos travailleuses et travailleurs, comme l’ensemble de la population, ont besoin d’une transition juste et c’est possible! Il s’agit d’avoir le courage de prendre notre juste part dans les poches des grandes entreprises qui profitent des inégalités actuelles et qui sont responsables des changements climatiques. » dit François Proulx-Duperré, Conseil central Québec-Chaudière-Appalaches (CSN)
Comité sur l’adaptation aux changements climatiques
La semaine dernière, le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, a annoncé la création d’un nouveau comité d’experts concernant l’adaptation aux changements climatiques. Ce comité fait écho au comité sur les changements climatiques où le scientifique Pierre-Olivier Pineau a dû claquer la porte, dénonçant notamment la censure.
« Malgré l’échec cuisant de son comité consultatif sur les changements climatiques, le gouvernement continue de faire semblant d’être préoccupé par les enjeux environnementaux et met sur pied un comité sur l’adaptation au changement climatique. Qu’il arrête de mettre sur pied des comités bidons ! La planète brûle ! On sait déjà ce qu’on doit faire pour lutter et s’adapter à la crise climatique : cesser notre dépendance aux énergies sales et réinvestir dans le filet social pour soutenir les personnes qui sont touchées de plein fouet par le climat déréglé !» fustige Naélie Bouchard-Sylvain du Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches (RÉPAC 03-12)