Financer le communautaire, ça urge !

À l’instar des compressions dans les services publics et les programmes sociaux, le sous-financement du communautaire a de graves conséquences pour toutes et pour tous : dégradation des conditions de vie et de travail, endettement, perte de pouvoir d’achat, augmentation de la pauvreté, exclusion, augmentation de la souffrance économique, et plus, et plus. Ce sont nos droits fondamentaux qui sont bafoués. Et en premier lieu, les droits des femmes et des plus pauvres.

Pourquoi la grève générale ?

  1. Parce que le sous-financement menace l’existence du mouvement d’action communautaire autonome. –  Nous revendiquons le rehaussement significatif et l’indexation annuelle du financement à la mission globale des 4000 organismes communautaires autonomes.
  2. Parce que ce gouvernement considère notre travail comme du cheap labor. Parce qu’il exploite l’implication des bénévoles pour pallier son propre désengagement. – Nous revendiquons le respect de notre autonomie et la reconnaissance de l’apport de l’action communautaire autonome pour le progrès social.
  3. Parce que nous refusons le démantèlement de notre filet social. – Nous revendiquons un réinvestissement massif et immédiat qui permette le maintien et l’amélioration du filet social formé par les services publics, les programmes sociaux et les groupes d’action communautaire autonome.

1,2,3… GRÈVE !

Le recours à la grève générale n’est pas une tactique parfaite, mais que nous
reste-t-il face à un gouvernement qui fait fi de nos demandes et qui dénigre notre
travail ? Que nous reste-t-il face à un gouvernement qui ignore nos campagnes de
lettres, nos pétitions et nos manifestations. Il ne nous reste que la mobilisation et la
solidarité. Oui nos journées de grève affectent la population, mais ce n’est rien en
comparaison du sous-financement chronique de nos missions. Oui nos actions
dérangent, mais bien moins que les politiques néolibérales. Arrêtons d’avoir peur et
construisons notre mouvement de grève générale. Ils ne sont qu’une poignée, nous
sommes des milliers ! Un, deux, trois… GRÈVE !

Share