On ne se laissera pas appauvrir, on ne se laissera pas désunir !

En cette journée mondiale de la justice sociale, les organismes communautaires de Chaudière-Appalaches unissent leur voix au Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ) pour lancer un message clair : il est urgent que le gouvernement adopte des politiques concrètes et durables en lien avec la justice sociale et climatique. De plus, le 22 février prochain, plusieurs de ces organismes seront en grève, suspendront leurs services ou seront en action parce que les impacts des crises sociales et climatiques touchent en premier lieu les personnes qui fréquentent nos organisations. Les organismes communautaires accompagnent des milliers de personnes dans Chaudière-Appalaches; jeunes, femmes, hommes, aînées, citoyen-ne-s, travailleur-e-s, intervenant-e-s, retraité-e-s, personnes assistées sociales, et bien d’autres. L’essence de notre existence est de travailler ensemble vers la transformation de notre société afin que personne ne soit laissé derrière. De plus, la terre se réchauffe à un rythme alarmant et cela a un impact sur l’accessibilité aux aliments, la sécurité et la santé des populations. À l’instar de la pandémie, les personnes les plus vulnérables, appauvries et sujettes aux discriminations et à la marginalisation seront particulièrement touchées de plein fouet. En effet, ce sont ces personnes qui paient le prix fort lorsque l’inflation grimpe à 6% et qu’elles n’ont plus la possibilité de se nourrir, se vêtir ou se loger convenablement. Ce sont ces mêmes personnes qui, lorsqu’une rivière déborde, ne peuvent plus se loger dans leur quartier faute de logements abordables. Il en est de même lorsqu’un organisme communautaire diminue ou ferme ses services, faute d’un financement adéquat. C’est pourquoi nos revendications sont les suivantes : 1) Taxer massivement la richesse et réinvestir ces sommes massivement dans le filet social, notamment dans les organismes communautaires dont le manque à gagner est autour de 460 Millions, afin d’assurer des conditions de vie décentes pour toutes et tous. 2) Bannir les énergies fossiles d’ici 2030, autant en termes de production, de transformation, d’exportation que d’importation en s’assurant d’une transition juste et inclusive pour les communautés et les travailleuses et travailleurs. Il y a urgence d’agir et plus que jamais, nous devons nous rassembler afin de bâtir un mouvement fort qui obligera le gouvernement à agir rapidement. Parce qu’on ne se laissera pas appauvrir et on ne se laissera pas désunir ! Naélie Bouchard-Sylvain du RÉPAC 03-12 Murielle Létourneau et Stéphanie Roy de la TROCCA Marie-Eva Lambert du Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches Esther Baillargeon de l’Association de Défense des Droits Sociaux de la Rive-Sud (ADDS R-S) Érick Plourdre de la Corporation de développement communautaire (CDC) Rosalie Audet-Paradis de l’ACEF-ABE Sandra Poulin de Havre l’Éclaircie Lise Aubin du Centre Femmes l’Ancrage Sonya Vaillancourt de la Passerelle groupe d’entraide en santé mentale Jessika Lacombe de l’Association Renaissance des Appalaches Roger L’Heureux d’Équijustice Beauce Stéphanie Lépinay du Comptoir d’aide le Fouillis Francine St-Pierre de la Popote roulante des Aulnaies Sabrina Langlois de la Maison des jeunes de St-Raphael Richard Pierre du Centre Yvon Mercier Vincent Frenette, Audrey Evers, Pierre-Guy Gomes Martel, Anne-Catherine Poirier, Andrée Beaulieu, Taly Alfaro, Nathalie Bouchard, Fanny Langelier, Patrick Bouchard, Caroline Bergeron de Le Filon Madeleine Gagnon de la Popote roulante l’Islet Vicky Bilodeau Breton du Centre-Femmes de Bellechasse Andrée Pelletier du Havre des Femmes Véronique Carrier du Regroupement des jeunes de Lotbinière Manon Bissonnette de l’APHBellechasse En cette journée mondiale de la justice sociale, les organismes communautaires de Chaudière-Appalaches unissent leur voix au Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ) pour lancer un message clair : il est urgent que le gouvernement adopte des politiques concrètes et durables en lien avec la justice sociale et climatique. De plus, le 22 février prochain, plusieurs de ces organismes seront en grève, suspendront leurs services ou seront en action parce que les impacts des crises sociales et climatiques touchent en premier lieu les personnes qui fréquentent nos organisations. Les organismes communautaires accompagnent des milliers de personnes dans Chaudière-Appalaches; jeunes, femmes, hommes, aînées, citoyen-ne-s, travailleur-e-s, intervenant-e-s, retraité-e-s, personnes assistées sociales, et bien d’autres. L’essence de notre existence est de travailler ensemble vers la transformation de notre société afin que personne ne soit laissé derrière.

De plus, la terre se réchauffe à un rythme alarmant et cela a un impact sur l’accessibilité aux aliments, la sécurité et la santé des populations. À l’instar de la pandémie, les personnes les plus vulnérables, appauvries et sujettes aux discriminations et à la marginalisation seront particulièrement touchées de plein fouet. En effet, ce sont ces personnes qui paient le prix fort lorsque l’inflation grimpe à 6% et qu’elles n’ont plus la possibilité de se nourrir, se vêtir ou se loger convenablement. Ce sont ces mêmes personnes qui, lorsqu’une rivière déborde, ne peuvent plus se loger dans leur quartier faute de logements abordables. Il en est de même lorsqu’un organisme communautaire diminue ou ferme ses services, faute d’un financement adéquat. C’est pourquoi nos revendications sont les suivantes : 1) Taxer massivement la richesse et réinvestir ces sommes massivement dans le filet social, notamment dans les organismes communautaires dont le manque à gagner est autour de 460 Millions, afin d’assurer des conditions de vie décentes pour toutes et tous. 2) Bannir les énergies fossiles d’ici 2030, autant en termes de production, de transformation, d’exportation que d’importation en s’assurant d’une transition juste et inclusive pour les communautés et les travailleuses et travailleurs. Il y a urgence d’agir et plus que jamais, nous devons nous rassembler afin de bâtir un mouvement fort qui obligera le gouvernement à agir rapidement. Parce qu’on ne se laissera pas appauvrir et on ne se laissera pas désunir ! Naélie Bouchard-Sylvain du RÉPAC 03-12 Murielle Létourneau et Stéphanie Roy de la TROCCA Marie-Eva Lambert du Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches Esther Baillargeon de l’Association de Défense des Droits Sociaux de la Rive-Sud (ADDS R-S) Érick Plourdre de la Corporation de développement communautaire (CDC) Rosalie Audet-Paradis de l’ACEF-ABE Sandra Poulin de Havre l’Éclaircie Lise Aubin du Centre Femmes l’Ancrage Sonya Vaillancourt de la Passerelle groupe d’entraide en santé mentale Jessika Lacombe de l’Association Renaissance des Appalaches Roger L’Heureux d’Équijustice Beauce Stéphanie Lépinay du Comptoir d’aide le Fouillis Francine St-Pierre de la Popote roulante des Aulnaies Sabrina Langlois de la Maison des jeunes de St-Raphael Richard Pierre du Centre Yvon Mercier Vincent Frenette, Audrey Evers, Pierre-Guy Gomes Martel, Anne-Catherine Poirier, Andrée Beaulieu, Taly Alfaro, Nathalie Bouchard, Fanny Langelier, Patrick Bouchard, Caroline Bergeron de Le Filon Madeleine Gagnon de la Popote roulante l’Islet Vicky Bilodeau Breton du Centre-Femmes de Bellechasse Andrée Pelletier du Havre des Femmes Véronique Carrier du Regroupement des jeunes de Lotbinière Manon Bissonnette de l’APHBellechasse
Share